Harry Potter 1 à 7 - l'Ordre du Phénix

Harry Potter 1 à 7 - l'Ordre du Phénix
Digital QC
Digital Québec

La série continue, dans le cinquième épisode de la franchise Harry, de pousser de plus en plus le côté sombre et mature de la franchise. L'Ordre du Phénix est le premier film de la série du réalisateur méconnu David Yates. Yates pourrait sembler être un choix surprenant pour une franchise comme la série Harry Potter, mais il amène une approche différente. Dans ce cinquième épisode, nous commençons à en savoir davantage sur le monde des sorciers, de sa politique et ses conspirations, mais surtout sur les mystères qui entoure le retour du seigneur des ténèbres.

Comme tous les autres films, certains éléments du film sont importants pour la conclusion finale de la série, mais celui-ci, même s’il est le moins intéressant niveau histoire, est l’un des plus importants.

Voici un résumé du volet:

Alors qu'il entame sa cinquième année d'étude à Poudlard, Harry Potter découvre qu'une bonne partie de la communauté des sorciers feint d'ignorer sa récente confrontation avec Lord Voldemort, et préfère nier cette aveuglante évidence : le Seigneur des Ténèbres est bel et bien vivant. Craignant que le puissant Albus Dumbledore ne mente à propos du retour de Voldemort dans le but de saper son autorité et de lui ravir son poste, le Ministre de la Magie Cornélius Fudge nomme un nouveau Professeur de Défense contre les Forces du Mal, qu'il charge de surveiller le vieux doyen et ses étudiants. Mais celle-ci, Dolores Ombrage, se révèle incapable de préparer les collégiens à affronter les nouvelles menaces qui planent sur Poudlard. À la demande pressante de ses amis Ron et Hermione, Harry décide donc de prendre les choses en main. Il réunit en secret un petit groupe de courageux étudiants, qui se baptise « l'Armée de Dumbledore », pour les aider à se défendre contre les Forces du Mal et les entraîner en vue de la grande guerre qui se prépare.

Critique:

Ce qui est bien avec l'Ordre du Phénix, c’est qu’il passe beaucoup de temps à nous montrer le monde de la magie en dehors de Poudlard. Nous arrivons à voir la maison de la famille Black, qui est habilement cachée dans un quartier de Londres. Nous voyons aussi l'intérieur du ministère de la Magie, un lieu animé, dommage que notre gouvernement n’est pas l’air aussi occupé que les ministres de ce lieu imaginaire.

L'intrigue est cette fois un peu plus subtile que dans les films précédents. Ce qui est dommage, c’est que le nouveau scénariste Michael Goldenberg a décidé de couper et même de mêler certain chapitre, de quoi déplaire aux puristes, mais dans l’ensemble l’idée générale est respecté.

La réalisation est excellente et elle m’a beaucoup surpris, je crois qu’il s’agit peut-être de la meilleure des six films. L'action est très bien rendue. La scène d'ouverture montrant l'attaque des Détraqueurs est, d’après moi, la scène la mieux réalisée du film. Malgré les quelques scènes de comédie, nous sommes rapidement remis à un sentiment de tension. Par contre, vers le milieu du film et par l’entremise de scène un peu inutile, il y a certaines transitions qui sont mal exécutées ou du moins trop précipitées. Le fait d’avoir enlevé le quidditch est un peu dommage, mais je crois qu’il fallait, d’une certaine manière, couper dans les aspects qui nous rappellent le sentiment trop joyeux de l’école Poudlard pour permettre au côté plus dramatique de se prononcer. La bataille finale est très bien faite. Petite déception au niveau musical, le nouveau venu Nicholas Hooper ne rend pas justice à la musque de qualité du troisième et quatrième opus de la série.

Comme toujours, la distribution accueil un certain talent de premier ordre britannique. Pour ce film, Imelda Staunton, nominée aux Oscars,  apporte une merveilleuse combinaison de convenance et de menace pour le rôle d’Ombrage. Helena Bonham Carter fait aussi ses débuts dans la série, elle incarne la psychotique Bellatrix Lestrange, l'une des plus dangereuses serveuses de Voldemort.

Personnellement, je crois que Radcliffe, Watson et Rupert Grint ont vraiment atteint un nouveau sommet avec l’ordre des phoenix. Je ne dis pas que leurs performances sont dignes d’un oscar, mais ils paraissent plus crédibles et naturels qu’auparavant, peut-être que le nouveau réalisateur en est pour quelque chose. Il est à noter encore une fois les performances splendides des acteurs de soutien; Maggie Smith, Michael Gambon, Gary Oldman, Robbie Coltrane. Peu importe le temps qu’ils apparaissent à l’écran, c’est toujours du temps de qualité. Mention honorable à Ralph Fiennes qui obtient une autre chance de briller dans le rôle de Voldemort.

En fin de compte, l'Ordre du Phénix est la continuité d’une franchise de qualité constante. Je pense que le réalisateur David Yates a fait un très beau travail et je pense qu'il se révèle à être un bon choix pour terminer la franchise.

Quelques indices pour le septième film:

  • L'occlumencie
  • La prophétie
  • La connexion entre Harry et Voldemort
  • Le ministère de la magie
Dernière mise à jour: 17 novembre 2010 à 00:00

Recommandations

Conception - Thomas Thibault-Vincent
411 Films | 152 Nouvelles | 155 Vidéos
Digital Québec ©2009-2024. Tous droits réservés.